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Qu’est-ce que MDC ?

Music Development Company (MDC), représente des Labels et Artistes indépendants en
France (surtout World et Jazz). On crée des stratégies de développement autour du nouvel
album d’un artiste et on soutient le projet pendant approximativement 2 ans. On conseille
les meilleurs attachés de presse et les agences de communication digitale. On travail en
équipe avec l’artiste et son management, le tourneur, le distributeur pour donner la plus
grande visibilité en média et sur les plateformes de distribution physique et digital.

Quel était ton parcours et comment as tu été amenée à créer cette structure ?

Je viens du milieu de la distribution de disques. Avec des collègues on a créé une structure
en 1993 qui s’appelait Night & Day. On a eu beaucoup de succès pendant 10 ans, sortant
beaucoup d’artistes de rap (La Cliqua, TNS, Ideal J…) et de world (Ali Farka Touré, Buena
Vista Social Club…). La chute du marché du disque a poussé les distributeurs à sortir de plus
en plus d’albums pour maintenir leur chiffre d’affaires. Je voulais au contraire sortir moins
de projets en donnant le plus de chance à chaque artiste de réussir. J’ai donc crée MDC.

Depuis quand et comment as-tu connu le MILA ?

J’ai connu le MILA par des amis à l’IRMA qui fait partie maintenant du CNM.
J’ai postulé pour avoir un bureau au pôle début 2009 et à la fin de cette année une boutique
s’est libéré et on s’est installé au 8 rue André Messager avec Simon Veyssière (Accent
Presse).

Que t’apporte le MILA / Qu’attends tu du MILA ?

J’ai un artiste en rock indé Micah P. Hinson qui joue au Petit Bain le 14/03, une chanteuse
brésilienne qui a sorti son 1er album le 24/02 et qui joue au Studio de l’Ermitage le
18/04. Et je viens de commencer à travailler avec Oriane Lacaille qui vient d’enregistrer un
disque à sortir en octobre.

– Maggie Doherty.